L'habitat et la politique de la ville
Comme le soulignait le rapport sur l’adaptation de la société au vieillissement, on sait à quel point le logement, par sa localisation autant que par ses caractéristiques, détermine la qualité de vie au grand âge. Il conditionne à la fois la capacité des personnes à se mouvoir de façon autonome et le maintien des relations sociales. Si le logement n’est plus adapté, il peut devenir un facteur aggravant de fragilité, un générateur d’exclusion et annoncer un type particulier de dépendance. Or, alors qu’une majorité de Français exprime le souhait de pouvoir vieillir chez eux, à leur domicile, on ne compte aujourd’hui que seulement 6 % de logements adaptés à l’avancée en âge sur l’ensemble du parc.
8 Français sur 10 préfèrent rester à domicile.
