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Du temps pour soi

FALC : Facile à lire et à comprendre

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L’un de vos proches est en perte d’autonomie ? Votre aide lui est précieuse. Mais tenir ce rôle peut être dur au quotidien ; et sans vous en rendre compte, vous pouvez vous épuiser et vous isoler. Dans ces moments-là, prendre du temps pour soi est important.

Du temps pour soi
Du temps pour soi

Êtes-vous un aidant ?

Si vous aidez quotidiennement un proche âgé, malade ou en situation de handicap, vous êtes un proche aidant, aussi appelé « aidant familial ».

Selon la loi, un aidant familial est une personne qui aide de manière régulière un proche (conjoint, parent, enfant, cousin, mais aussi un ami ou un voisin) à accomplir les tâches de la vie quotidienne, comme faire les courses, préparer le repas ou assurer les démarches administratives.

Le saviez-vous ?

L’Assurance retraite a développé avec le Credoc un service en ligne pour définir son profil d’aidant et bénéficier de conseils adaptés.

Des répercussions sur votre santé

À prendre soin de votre proche, vous pouvez oublier de prendre soin de vous. À quand remonte votre dernier rendez-vous médical ? Votre dernier week-end entre amis ou en couple ?
Une enquête réalisée auprès des aidants* montre que la moitié d’entre eux déclarent avoir des problèmes de santé qu’ils n’avaient pas auparavant, comme des troubles du sommeil. Ces troubles sont souvent associés au stress et au manque de relâchement. Sachez que vos caisses de retraite peuvent vous accompagner.

* Par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) du ministère des Solidarités et de la Santé.

Comment vous faire aider ?

Pour vous préserver, il est important d’avoir des moments de repos. C’est ce qu’on appelle le « droit au répit ». Ce droit vous propose :

  • des aides à domicile ;
  • des aides financières ;
  • des moments privilégiés entre l’aidant et l’aidé ;
  • un accueil de l’aidé dans des structures spécialisées pour une période déterminée ;
  • et des congés donnés par votre employeur, en cas d’activité professionnelle.

Le saviez-vous ?

N’attendez pas le dernier moment pour penser à des structures, comme les Ehpad, pour votre proche aidé. Vous pouvez en discuter avec lui et pourquoi pas commencer à visiter des établissements ?
Plus vous anticiperez, et moins ce sera difficile pour lui et pour vous.

Pour en savoir plus sur les solutions de répit proposées par votre caisse de retraite, consultez la page Votre caisse de retraite à vos côtés.

Découvrez d’autres astuces simples pour développer votre bien-être, en consultant cette vidéo des Zastuces pour bien vieillir.

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[Marine Costabadie et « Les Zastuces pour bien vieillir » se rendent à Meisenthal pour expliquer de manière pédagogique comment garder forme et santé à la retraite.]

[Vos caisses de retraite ont le plaisir de vous présenter « Les Zastuces pour bien vieillir ».]

[pourbienvieillir.fr]

[Logos Pour bien vieillir, l’Assurance retraite, retraite complémentaire Agirc-Arrco, MSA (santé, famille, retraite, services), CNRACL.]

[Voix féminine Marine Costabadie] : « Aujourd’hui, je suis au musée du verre de Meisenthal, et c’est dans la grande halle verrière que j’ai rendez-vous avec Marcelle. »

[Musique.]

[« Les Zastuces pour bien vieillir » : le bien-être.]

[Marine rejoint Marcelle dans une vaste halle à l’architecture industrielle.]

[Voix féminine Marine Costabadie] : « Bonjour, Marcelle. »

[Voix féminine Marcelle] : « Bonjour. »

[Voix féminine Marine Costabadie] : « Alors, vous avez fait appel à l’équipe des “Zastuces pour bien vieillir”. Si j’ai bien compris, vous auriez besoin de petits conseils en cas de coup de stress, c’est ça ? »

[Voix féminine Marcelle] : « Lorsque je suis face à une situation délicate, j’ai du mal à me maîtriser et à gérer ce stress. »

[Voix féminine Marine Costabadie] : « Je crois que cela nous arrive tous. Ce que je vous propose, c’est que l’on se tourne vers notre experte, Audrey Fischer. Elle va nous souffler ses conseils pour pouvoir revenir au calme. Écoutez. »

[Audrey Fischer apparaît à l’image. Elle est sophrologue et hypnothérapeute.]

[Voix féminine Audrey Fischer] : « Alor pour reprendre le contrôle, il existe des exercices respiratoires simples. Je vous propose la respiration carrée. »

[Illustration. Dessin : quatre carrés apparaissent à l’image. Dans le premier, une coupe d’un visage de profil. Dans le deuxième, des poumons colorés en jaune. Dans le troisième, des poumons. Dans le quatrième, une coupe d’un visage de profil.]

[Voix féminine Audrey Fischer] : « Pour cela, vous inspirez par le nez sur quatre temps en comptant. Un, deux, trois, quatre. »

[Illustration. Dessin : une coupe d’un visage de profil. Un flux jaune se diffuse depuis les narines jusqu’aux poumons, qui s’emplissent de jaune.]

[Voix féminine Audrey Fischer] : « Puis vous bloquez, poumons pleins, sur deux temps. Un, deux. »

[Illustration. Dessin : les poumons sont colorés en jaune.]

[Voix féminine Audrey Fischer] : « Puis, vous expirez par la bouche sur quatre temps et retenez poumons vides sur deux temps. »

[Illustration. Dessin : le flux jaune remonte des poumons à la bouche.]

[Voix féminine Audrey Fischer] : « Et vous répétez ce cycle trois fois. »

[Retour dans la halle avec Marine et Marcelle.]

[Voix féminine Marine Costabadie] : « Merci beaucoup, Audrey. Vous voyez, Marcelle, finalement, c’est tout simple. On peut facilement faire redescendre la pression. »

[Voix féminine Marcelle] : « Tout à fait. »

[Voix féminine Marine Costabadie] : « Et pour d’autres conseils santé et bien-être, on se retrouve sur le site pourbienvieillir.fr. À bientôt ! »

[Vue aérienne du site verrier de Meisenthal.]

[Musique.]

[Les Zastuces Pour bien vieillir présenté par Marine Costabadie]

[pourbienvieillir.fr]

[Un projet porté par les caisses de retraite]

[Logos Pour bien vieillir, L’Assurance retraite, retraite complémentaire Agirc-Arrco, MSA (santé, famille, retraite, services), CNRACL].

Vers qui vous tourner ?

Vous ne connaissez pas de structures adaptées ? Vous pouvez d’abord en parler à votre médecin traitant, ou à des associations telles que France Alzheimer si votre proche aidé présente des troubles cognitifs. Vous pouvez aussi accéder à de nombreuses informations grâce :

Être aidant de son parent

Vos parents peuvent, en vieillissant, avoir besoin de vous. Cette expérience peut renforcer vos liens, mais aussi votre confiance en vous et votre estime personnelle. Cela permet également d’acquérir de nouvelles compétences en soins, gestion du temps, organisation, patience et communication.

“Après le décès de mon père, ma mère s’est retrouvée très isolée. Étant la seule présente à ses côtés, j’ai tenté d’endosser du mieux que j’ai pu mon rôle d’aidant pour la vie quotidienne et les tâches administratives. C’est délicat parce qu’il faut suggérer plutôt qu’imposer. Quand c’est devenu trop dur, je me suis adressée à l’Association française des aidants qui donne de bons conseils et organise des cafés pour échanger les expériences et se donner des tuyaux.”

Le témoignage de Martine, 58 ans

Lire l’intégralité du témoignage de Martine

Prévenir la chute d’un parent âgé

Lorsque l’on s’occupe d’un parent ou d’un proche âgé, la possibilité d’une chute est une véritable préoccupation. C’est l’occasion de faire le point sur les bons gestes, à savoir :

  • Faire des activités physiques pour réduire la sédentarité ;
  • S’alimenter suffisamment et de manière équilibrée pour éviter la dénutrition ;
  • Boire de l’eau sans avoir soif ;
  • Avoir une vie sociale riche pour éviter le déclin cognitif ;
  • S’équiper pour prévenir en cas de besoin (comme la téléassistance ou un téléphone sans fil à garder dans sa poche) ;
  • Éviter les vêtements trop longs et les chaussures inadaptées (semelage épais, un talon inférieur à 2,5 cm, etc.)
  • Être attentif au revêtement du sol, tapis, fils électriques, mauvais éclairage… Si quelques aménagements du logement sont nécessaires, un ergothérapeute peut vous aider.

Le saviez-vous ?

Il existe des ateliers de prévention des chutes. L’objectif : adopter les bons gestes pour éviter les chutes. Je consulte les ateliers prévention des chutes.

Vous trouverez également sur ce site internet quelques exercices pour entraîner son équilibre.

Envie d’aller plus loin ?

Téléchargez nos supports d’information.

Vos questions, nos réponses

L’expérience d’accompagnement peut s’avérer très riche, y compris dans des situations de dépendance élevée, avec peu de réseau social et d’offre de services. La proximité avec le proche accompagné peut conduire à le redécouvrir, et tisser une nouvelle relation. Enfin, le sentiment d’utilité est une satisfaction pour l’aidant.

Les personnes fragiles gardent des capacités suffisantes pour continuer à vivre de façon habituelle. Mais si un événement inattendu survient (stress, maladie, deuil), elles auront plus de difficultés à gérer cette situation et les risques de perte d’autonomie, de chutes, et d’hospitalisation augmentent. En prévention, il faut surveiller l’activité physique, la nutrition et bien suivre les maladies chroniques. Si vous vous reconnaissez dans les alertes ci-dessous, parlez-en à votre médecin traitant.

Avec l’âge, la masse musculaire diminue et la force aussi. C’est ce que les médecins nomment la sarcopénie. Cela peut expliquer des difficultés pour soulever du poids, ouvrir une boîte de conserve, se lever d’une chaise, monter une dizaine de marches, ou franchir un trottoir. Cela altère également la marche et augmente le risque de chute. Pour lutter contre cela, pratiquez des exercices de renforcement musculaire réguliers.

Alerte : vous ne pouvez pas monter 10 marches et/ou parcourir 400 mètres (tour d’un pâté de maison ou d’un terrain de football).

Avec l’âge, la fatigue apparaît plus vite lors d’une activité physique ou de tâches quotidiennes. Mais la sensation de fatigue peut aussi s’expliquer par le manque de motivation, une alimentation insuffisante ou déséquilibrée, une tristesse… Attention au cercle vicieux : diminution des déplacements, rupture des liens sociaux, perte d’appétit, découragement.

Alerte : vous avez abandonné sans raison plusieurs activités que vous aimiez, tout vous coûte, vous manquez d’énergie.

Ces questions-réponses ont été reproduites avec l’autorisation du Gérontopôle de Toulouse.

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Vous aidez une personne qui ne peut plus tout faire seule ?

Vous pensez que c’est une bonne action.

C’est important d’aider, mais c’est aussi fatigant.

Parfois, vous pouvez vous sentir épuisé ou seul.

Il est important de prendre du temps pour vous.