Prendre soin de son cœur pour prévenir les maladies cardiovasculaires
Sommaire
Des maladies diverses
Les maladies cardiovasculaires recouvrent un ensemble de maladies graves.
L’infarctus du myocarde : dû à l’obstruction d’une artère coronaire qui alimente le cœur en sang et donc en oxygène, il entraîne une insuffisance cardiaque puis un arrêt cardiaque.
L’accident vasculaire cérébral (AVC) : il entraîne un déficit neurologique lié à des lésions cérébrales d’origine vasculaire.
L’anévrisme de l’aorte abdominale : il s’agit d’une dilatation de l’aorte abdominale pouvant conduire à une rupture.
La maladie veineuse thromboembolique : elle est liée à la formation d’un thrombus qui peut obstruer la circulation sanguine et, dans certains cas, migrer et provoquer une embolie pulmonaire.
L’insuffisance cardiaque : elle correspond à une anomalie de la pompe cardiaque qui ne permet plus un apport suffisant en oxygène et en nutriments.
Les valvulopathies : ces pathologies des différentes valves cardiaques (aortique, mitrale, tricuspide et pulmonaire) peuvent être à l’origine de complications cardiaques.
Des facteurs de risque multiples
Outre l’âge et le sexe, plusieurs facteurs favorisent le développement d’une maladie cardiovasculaire, en s’aggravant mutuellement.
Le tabagisme
À court terme, le tabac favorise le rétrécissement des artères, la formation de caillots et l’apparition de troubles du rythme cardiaque. À plus long terme, il abîme progressivement les artères. Le tabagisme passif augmente également le risque cardiovasculaire.
Le diabète
Lorsque le diabète est mal contrôlé, l’excès de glucose dans le sang endommage les parois des artères.
L’hypertension artérielle
Lorsque la pression artérielle est trop élevée, le cœur travaille plus et peut s’affaiblir. L’augmentation de la pression finit également par abîmer les parois des artères.
L’hypercholestérolémie
Lorsque le « mauvais » cholestérol (LDL cholestérol) est élevé, il s’accumule sur les parois des artères sous forme de dépôts graisseux. Avec le temps, ces dépôts forment des plaques (athérome) qui rétrécissent les vaisseaux, ce qui a pour effet de ralentir, voire bloquer la circulation du sang (athérosclérose).
Le surpoids et l’obésité
Chez les personnes âgées, un poids normal correspond à un indice de masse corporelle (IMC) supérieur ou égal à 21 (faites le calcul sur le site de l’Assurance maladie). La répartition de la graisse est également un élément important. Le risque cardiovasculaire est plus élevé quand l’excès de graisse se situe au niveau de la taille et du ventre, plutôt qu’en dessous de la ceinture.
La sédentarité
Toute personne qui pratique moins de 30 minutes d’exercice physique par jour est considérée comme sédentaire.
Le stress
Le stress chronique peut avoir des conséquences sur la santé mentale et physique, notamment une augmentation de la tension artérielle et de la glycémie.
Les antécédents de maladie cardiovasculaire dans la famille proche, notamment à un âge précoce, entrent également en ligne de compte.
Une bonne hygiène de vie pour réduire le risque
Le risque de maladie cardiovasculaire peut être réduit en agissant sur les facteurs « modifiables ». Cela passe par l’adoption de règles hygiéno-diététiques simples.
- Privilégier une alimentation variée et équilibrée, qui fait la part belle aux fruits, aux légumes, aux fibres et qui limite le sucre et les graisses.
- Arrêter de fumer et modérer sa consommation d’alcool.
- Pratiquer une activité physique : une demi-heure de marche par jour peut suffire à réduire le risque cardiovasculaire.
- Bouger au quotidien pour diminuer la sédentarité.
Bon à savoir
Votre médecin traitant peut évaluer votre risque cardiovasculaire global à partir des caractéristiques de votre vie, de vos antécédents familiaux et des facteurs de risque que vous présentez (âge, pression artérielle, niveau de cholestérol, consommation de tabac et d’alcool…). Il pourra alors vous donner des conseils pour changer vos habitudes et vous prescrire, si nécessaire, des médicaments complémentaires.