Prévention santé

Faire face à la dépression

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Le risque de dépression est particulièrement élevé chez les personnes âgées. Découvrez les repères pour dépister et soigner une dépression.

Faire face à la dépression
Faire face à la dépression

Lutter contre la dépression

L’avancée en âge s’accompagne de pertes successives (de proches, d’autonomie, du lieu de vie familier…) susceptibles de favoriser l’émergence de symptômes dépressifs ou d’une dépression. Celle-ci doit être traitée car elle peut avoir de graves conséquences pour vous et pour votre entourage : repli sur soi, baisse de l’estime de soi, perte d’autonomie pouvant aller jusqu’au risque suicidaire.

Les plus de 65 ans représentent en effet la tranche de la population la plus à risque de décès par suicide.

La dépression se manifeste le plus souvent par une fatigue marquée ou durable, des plaintes sur la perte de la mémoire, un sentiment d’isolement, une perte de poids, le refus de s’alimenter ou de prendre ses médicaments, des douleurs physiques ou encore des symptômes médicaux aussi multiples qu’inexpliqués. Dans certains cas, la dépression peut prendre des formes « masquées », comme l’absence de tristesse, de l’irritabilité, etc. Tout changement de comportement doit nous alerter.

Il est important de consulter un médecin qui pourra effectuer un diagnostic. S’il confirme une dépression, il déterminera une prise en charge thérapeutique adaptée.

Savoir accepter l’aide des autres

Ressentir une fragilité, devenir moins mobile, peut amener nos proches à nous proposer leur aide. Certains la refusent, car ce n’est pas toujours facile de parler de soi et de ses émotions. Pourtant, savoir dire oui à leurs sollicitations, accepter ce réconfort qu’ils nous apportent ne signifie nullement qu’on est en train de s’affaiblir ou d’être infantilisé. Au contraire, le fait de faire participer ses proches à sa vie, de partager avec eux sa tristesse, ses émotions, rend plus fort. Alors qu’en les excluant, on bloque les échanges et on risque l’isolement. Ne pas être seul dans ces moments-là, réfléchir à notre parcours de vie et mettre l’accent sur les émotions qui nous pèsent peut susciter un dialogue avec les autres, de nature à nous procurer une sensation de mieux-être, favoriser l’estime de soi et même libérer notre créativité.

Consulter un psychologue peut également vous aider dans cette épreuve.

Plusieurs acteurs et dispositifs peuvent vous apporter du soutien :

  • l’association France Dépression, via son numéro d’écoute 07 84 96 88 28 (du lundi au samedi de 9h à 20h et le dimanche de 14h à 20h) ;
  • le numéro national de prévention du suicide : 31 14 ;
  • les lignes d’écoute comme Solitud’écoute des Petits Frères des pauvres (0 800 47 47 88) et Croix-Rouge chez soi (09 70 28 30 00). L’association Au bout du fil propose notamment des appels de convivialité.

Le saviez-vous ? 

Un premier dépistage peut être réalisé à partir d’un mini-questionnaire. Il suffit de répondre à ces 4 questions en repensant à sa situation les tout derniers jours :

  • Vous sentez-vous souvent découragé et triste ?
  • Avez-vous le sentiment que votre vie est vide ?
  • Êtes-vous heureux la plupart du temps ?
  • Avez-vous l’impression que votre situation est désespérée ?

Si la personne répond oui aux questions 1, 2 ou 4 ou non à la question 3, il existe une très forte suspicion de dépression.

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