Santé

Allergies printanières : les bons gestes pour s’en protéger

Chaque printemps, les allergies printanières sont de retour, avec leur lot de symptômes typiques. Mais chez les seniors, ces symptômes peuvent être bien plus discrets. Alors, comment reconnaître ce type d’allergie quand on est plus âgé ? Et quels sont les bons réflexes à adopter pour s’en prémunir ? On fait le point.

Allergies printanières : les bons gestes pour s’en protéger
Allergies printanières : les bons gestes pour s’en protéger

Vous vous mouchez sans cesse, vos yeux vous brûlent et vous éternuez à tout bout de champ ? Simple rhume ou début de la belle saison ? En un coup d’œil sur le calendrier, le doute se réduit : vous pourriez bien souffrir d’une allergie printanière. Mais de quoi parle-t-on concrètement ?

Les allergies « printanières » sont liées le plus souvent aux pollens libérés dans l’air par les graminées (blé, orge…), les plantes et les arbres pour se reproduire : c’est la pollinisation. Ce processus atteint généralement un pic au printemps, entre mars et mai, au moment où la nature se réveille.

Les symptômes de l’allergie chez les seniors

C’est donc aussi à ce moment-là que ressurgissent des symptômes bien connus : éternuements fréquents et en salve, écoulement nasal, yeux rouges, fatigue, crise d’asthme allergique… Mais avec l’âge, ces symptômes peuvent changer.

« Notre système immunitaire devient moins réactif en vieillissant. La réaction allergique est donc moins forte, avec juste une sensation de nez bouché ou des yeux un peu secs », explique Dr Eva Almeida, médecin gériatre, spécialisée en prévention de la fragilité des personnes âgées, et directrice du centre de prévention Agirc Arrco de Clermont-Ferrand.

Souvent, les seniors peuvent penser qu’il s’agit simplement des signes du vieillissement. « La fatigue, autre signe possible d’une allergie, peut être considérée comme banale quand on vieillit. Les seniors ne vont donc pas consulter, alors que pour ceux qui ont de l’asthme ou une bronchite chronique, ça peut aggraver la situation », souligne Dr Eva Almeida.

Comment se protéger du pollen ?

Consulter un professionnel de santé est donc essentiel en cas de doute. D’une part, pour s’assurer qu’il n’y a pas de problème respiratoire grave. D’autre part, pour proposer un traitement de fond adapté, avec des antihistaminiques par exemple.

Au quotidien, des « gestes barrières » contre le pollen peuvent aussi être adoptés :

  • éviter de se balader en pleine nature lors des jours de vent fort et des pics de pollen ;
  • porter des lunettes de soleil pour se protéger les yeux et un masque chirurgical pour filtrer une partie des pollens inhalés ;
  • aérer son domicile tôt le matin ou en fin de journée, quand les pollens sont moins volatils ;
  • changer de vêtements en rentrant de l’extérieur et se laver les cheveux avant de se mettre au lit ;
  • bien se laver le nez avec du sérum physiologique pour éliminer les pollens piégés dans les muqueuses

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