Pour rester en bonne santé et avoir l’esprit tranquille, mieux vaut être vigilant. Le dépistage régulier est le meilleur moyen de repérer une maladie à ses tout débuts et de la traiter sans attendre, ce qui augmente les chances de guérison.

Pour approfondir et mieux appréhender les pathologies de la vue, poursuivez en regardant la vidéo tournée en Guyane.

Dépistage du cancer : une nécessité

Les dépistages réguliers permettent de détecter et de diagnostiquer précocement les maladies. Aujourd’hui existent des plans nationaux de dépistage organisés par les caisses d’assurance maladie en ce qui concerne le dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal.

Concernant le cancer du sein, les caisses d’assurance maladie proposent à toutes les femmes de 50 à 74 ans de se faire faire, tous les deux ans, une mammographie gratuite. Cette radiographie du sein permet de repérer les tumeurs le plus tôt possible, ce qui augmente les chances de guérison.

Pour le cancer colorectal, si vous avez entre 50 et 74 ans, vous êtes invité par courrier à vous faire dépister gratuitement tous les deux ans. Un diagnostic précoce permet de guérir dans 9 cas sur 10.
Si vous avez reçu ce courrier, vous pouvez commander votre kit de dépistage en ligne, sur monkit.depistage-colorectal.fr et le recevoir directement dans votre boîte aux lettres. Vous pouvez aussi obtenir un kit de dépistage auprès de votre médecin, à l’occasion d’une consultation, ou auprès de votre pharmacien, sur présentation de ce courrier.
Reposant sur la recherche de sang dans les selles, ce test est rapide et facile d’utilisation. Il est à réaliser chez vous et à renvoyer par voie postale. Le kit de dépistage et l’interprétation des résultats sont pris en charge à 100 %, sans avance de frais de votre part. Vous n’avez pas reçu d’invitation ou vous l’avez égarée ? Contactez votre Centre régional de coordination des dépistages des cancers (CRCDC) qui vous enverra le nécessaire.

Un autre dépistage est indiqué pour les femmes : celui du cancer du col de l’utérus. Le dépistage repose sur des frottis réguliers : deux années d’affilée, puis tous les trois ans de 24 à 65 ans. L’examen consiste à prélever, par voie vaginale, quelques cellules superficielles du col de l’utérus. Il est indolore et peut être réalisé par votre médecin (généraliste ou gynécologue) ou par votre sage-femme ou dans les centres d’examens de santé des caisses d’assurance maladie ou dans les centres mutualistes ou encore dans un laboratoire, sur prescription médicale.

Le dépistage du mélanome est indiqué aussi bien pour les hommes que pour les femmes qui consiste en une visite médicale régulière pour un examen de votre peau si vous êtes à risque ou devant toute lésion suspecte.

Quant au dépistage du cancer de la prostate, il n’est pas recommandé de façon systématique à tous les hommes. La décision se prend donc au cas par cas, avec votre médecin traitant. Si nécessaire un toucher rectal et une prise de sang pour doser l’antigène prostatique spécifique (PSA) seront réalisés et éventuellement renouvelés.
D’autres informations sur le dépistage des cancers sont disponibles sur le site de l’Institut national du cancer.

Les maladies à surveiller

D’autres maladies nécessitent également des contrôles réguliers. Le suivi de votre médecin traitant permet de repérer et de contrôler vos facteurs de risque (cholestérol, diabète, hypertension, tabagisme, surpoids) de maladies cardiovasculaires, telles que l’AVC (accident vasculaire cérébral), l’angine de poitrine ou l’infarctus. Quant à l’ostéoporose – une déminéralisation osseuse – elle est détectée grâce à une ostéo-densitométrie, une radiographie qui mesure la densité osseuse. Elle est indiquée si vous avez certains facteurs de risques et c’est votre médecin qui vous proposera de la réaliser. Enfin, une consultation régulière chez l’ophtalmologue avec un examen du champ visuel et du fond de l’œil permettra de dépister les maladies oculaires : un glaucome, un décollement de la rétine, une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) ou une cataracte. L’audition est également à surveiller, et si besoin un ORL pourra vous proposer une solution pour pallier votre trouble auditif.

Tabac et alcool : des solutions concrètes

Ne pas fumer et contrôler sa consommation d’alcool sont parmi les meilleurs moyens de préserver santé. La consommation de tabac et d’alcool est un facteur qui aggrave les risques de maladies cardiovasculaires et de cancers [lien vers les Questions au médecin], notamment celui du poumon. Sans oublier que le fait de fumer entraîne un tabagisme passif pour son entourage. Il existe de nombreuses solutions que le médecin traitant peut conseiller pour arrêter de fumer et pour être aidé face à une consommation d’alcool problématique. Par ailleurs, des dispositifs d’aide à distance, tels que Tabac Info Service et Alcool Info Service, proposent un suivi personnalisé et gratuit, effectué par des tabacologues et des professionnels de l’addictologie. Pour mémoire, la consommation d’alcool ne doit pas dépasser deux verres de vin par jour pour une femme et trois pour un homme.

La bonne idée La bonne idée

Vos ressources étant faibles, vous n’avez pas de complémentaire santé ? Ou vous avez du mal à payer votre cotisation ?

Sous certaines conditions, vous pouvez bénéficier d’une aide au paiement de votre complémentaire santé. Faites une simulation sur http://www.ameli.fr ou sur www.msa.fr/lfr.
 

le saviez-vous ?

Des aides pour faciliter le retour d’hospitalisation

Vous rentrez à votre domicile après une hospitalisation ? Votre caisse de retraite peut vous proposer un accompagnement sur une durée de trois mois. Après évaluation de vos besoins, votre caisse régionale vous présentera l’ensemble des services possibles : portage des repas, livraison des courses, aide au transport, aide à domicile…
Plus d’informations sur le site ameli.fr

L’Agirc-Arrco permet également aux personnes âgées de 75 ans et plus de bénéficier rapidement et gratuitement de l’intervention momentanée d’une aide à domicile à leur retour d’hospitalisation ou en cas de difficulté passagère (handicap temporaire, maladie, absence de l’aidant…). Elle peut prendre la forme d’une aide au ménage, aux courses ou encore à la préparation des repas, à raison de 10 heures d’aide à domicile au maximum sur 6 semaines.
Pour en savoir plus, contactez le 0 971 090 971