Le sport : des progrès restent encore à faire

Alors que 71 % des 55-59 ans déclarent pratiquer un sport, ils ne sont plus que 56 % à 60-65 ans et 25 % au-delà de 75 ans. Ces chiffres sont certes encourageants, mais il reste encore des progrès à faire, d’autant que toutes les recherches montrent l’action bénéfique du sport sur la mémoire, la santé, la qualité de la vie psychique
Les études montrent également, d’une part, que les hommes sont plus assidus que les femmes et, d’autre part, que les revenus modestes ont une pratique sportive moindre : ainsi, par exemple, pour la tranche d’âge des 60-64, 36 % des personnes à faibles revenus ne s’adonnent à aucun sport contre 17 % seulement des personnes plus aisées.

Une activité physique plus importante que celle des 18-54 ans

En revanche, concernant l’activité physique – on entend par là le fait de bouger, qu’il s’agisse de faire son ménage, de jardiner, de marcher ou de se déplacer en vélo… – les seniors font presque aussi bien, si ce n’est mieux, que leurs cadets de 18 à 54 ans. Par exemple, ils consacrent 2 h 07 par jour à l’activité physique contre 2 h 27 pour les plus jeunes. Ou encore ils ne restent assis que 3 h 37 par jour, alors que les 18-54 ans le sont pendant 4 h 51 !

De multiples répercussions positives

Cette aptitude à bouger – que ce soit en pratiquant un sport ou en ayant une activité physique régulière – a pour effets une réduction des chutes (leur prévalence chez les 55-75 ans était, en 2010, de 20,6 % contre 23,1 % en 2005) et une amélioration générale de la santé des personnes âgées. De plus, elle permet de retarder ou de ralentir certains processus inhérents au vieillissement.

Sources : Inserm, Activité physique et prévention des chutes chez les personnes âgées. Synthèse et recommandations, Paris, Inserm, 2014.
Inpes, Baromètre santé