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Le lien entre la mémoire et la musique

Sommaire

     

    Que se passe-t-il dans le cerveau quand nous écoutons de la musique ?

    Dire qu’il se passe une véritable « symphonie neuronale » n’est pas du tout exagéré, car l’écoute musicale mobilise de nombreuses régions du cerveau, même pour une personne n’ayant pas fait d’études de musique. Les régions auditives (temporales) établissent un dialogue important avec les régions motrices (régions préfrontales mais aussi sous-corticales, autrement du cortex), et c’est en cela que la musique nous donne facilement envie de danser. La musique est aussi continuellement évaluée dans notre cerveau par rapport au plaisir ou au déplaisir qu’elle peut nous procurer, et cela implique un réseau cérébral complexe que l’on appelle « circuit de la récompense ». L’activité de ces régions produit la libération de substances telle que la dopamine lorsque le plaisir est présent, ce qui nous fait nous sentir bien.

    La mémoire de la musique est-elle spéciale ?

    L’analyse perceptive de la musique s’associe avec un travail de la mémoire, impliquant ainsi des régions du cerveau cruciales dans l’encodage et le rappel des informations telles que les hippocampes. Les études de neuroimagerie que nous avons réalisées montrent que la mémoire musicale sollicite plus largement le cerveau que la mémoire du langage (figure 1), ce qui permet déjà d’expliquer la très bonne résistance de cette mémoire lors du vieillissement du cerveau. Cependant,  les deux domaines partagent des ressources cérébrales communes, ce qui est d’ailleurs intéressant car les cliniciens comme les orthophonistes s’appuient notamment sur ces capacités musicales pour rééduquer des patients ayant des troubles de la production du langage, ou pour aider les enfants dyslexiques à mieux découper les syllabes et les phrases.

    Figure 1 : Activités cérébrales pour une tâche de mémoire musicale (en rouge) et de mémoire verbale (en bleu). En jaune, les régions cérébrales communes pour la musique et le langage

    Est-ce que la pratique musicale peut protéger de la survenue de maladies neurodégénératives ?

    De plus en plus de données scientifiques tendent à le montrer. Par exemple, une étude analysant le parcours de santé de grandes populations [1]  a montré que chez des jumeaux dont le code génétique est identique, si l’un des deux est musicien (études et pratique musicale régulière) alors il aura moins fréquemment démarré une maladie de type Alzheimer. De même, une publication récente montre que chez des personnes âgées ayant des plaintes de mémoire (mais pas de diagnostic de maladie neurodégénérative) à qui l’on propose la participation à des séances de méditations chantées ou d’écoute passive de musique pendant 3 ou 6 mois [2], une amélioration pour les deux types d’activité de leur fonctionnement cognitif et de leur bien-être. Le côté étonnant, c’est que la simple écoute de musique produise les mêmes effets, même à long-terme, qu’une activité de méditation beaucoup plus active. La pratique nouvelle de sport (marche, piscine…) produit des résultats similaires. C’est un message positif, car cela montre que l’on peut augmenter la qualité de son vieillissement par des activités de loisirs diversifiées et de niveau d’engagement personnel varié.

     

    Hervé Platel - Professeur en neuropsychologie

     

    [1] Balbag, M.A., Pedersen, N.L., Gatz, M. (2014). Playing a musical instrument as a protective factor against dementia and cognitive impairment: a population-based twin study. International Journal of Alzheimer’s Disease.

    [2] Innes, K. E., Selfe, T. K., Khalsa, D. S., & Kandati, S. (2017). Meditation and Music Improve Memory and Cognitive Function in Adults with Subjective Cognitive Decline: A Pilot Randomized Controlled Trial. Journal of Alzheimer's Disease, (Preprint), 1-17.

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